En
ce début du mois de juin, la vedette, c’est elle :
La
grande camomille !
Il
y a quelques années, la
grande camomille
(Tanacetum parthenium, variété double) s’est invitée dans mon
jardinet. Elle a pris ses aises et s’est installée entre salades
et haricots. Toute fluette d’abord, elle a grandi puis ses
bourgeons floraux sont apparus au début du mois de juin. Elle a
déployé ses délicates inflorescences et j’en ai été ravie.
Pour
le plaisir de l’œil d’abord car sa période de floraison est
longue. Pendant des semaines ses hampes fleuries au feuillage léger
d’environ 70 cm de hauteur égaieront mon jardin potager sans
l’assombrir. Et surtout, je la remercie pour l’abondante récolte
que je fais de ses fleurs aux vertus médicinales.
Tout
comme la Camomille
romaine ,
Chamemelum nobile (L.), d’un genre proche, que l’on trouve chez
les herboristes, elle procure de semblables bienfaits :
- Un tampon d’ouate imbibé dans une infusion de quelques fleurs calme les paupières fatiguées ou irritées.
- Rien de tel qu’une infusion bien chaude d’une dizaine de fleurs pour apaiser un estomac barbouillé.
- Elle soulage la migraine.
Dès
que les fleurs sont épanouies, je pars à la cueillette en début de
matinée. Un petit coup de ciseaux au ras de la tige, de-ci, de-là
pour ne pas nuire à l’effet décoratif. De retour à la maison, je
pose une étamine sur une claie et étale ma récolte bien à l’aise
par dessus. Le séchage se fera à l’ombre, dans un endroit bien
aéré. Une fois bien sèches – c’est important - je les mets
dans un bocal que je visse et entrepose à l’abri de la lumière.
Les petites fleurs sont prêtes à soulager efficacement les bobos.

Hélène